Par les temps qui courent, créer de la valeur, ou de la richesse et de l’utilité n’est pas une option.
Il faut pour cela d’abord distinguer les fonctions opérationnelles, créatrices de valeur, des fonctions supports.
Les fonctions créatrices de valeur en PME sont essentiellement la stratégie, l’innovation, le commercial, le marketing et dans une certaine mesure la production (et les services associés), si cette dernière est à forte valeur ajoutée.
Les fonctions supports, qui structurent et « soutiennent l’action », sont essentiellement les achats, la R&D, les méthodes, les RH, les systèmes d’information et la gestion.
Dans une grande entreprise, on classerait la finance en fonction support, sauf qu’en PME une finance dynamique et audacieuse crée des marges de manœuvre et du levier, donc de la valeur.
La chaîne de valeur est souvent systémique, car elle interconnecte bien des aspects : la qualité de la matière utilisée, le savoir-faire technique, la technologie, le service associé, voire le mode de livraison selon qu’il est rapide et fiable ou le contraire.
Tout est interdépendant : si vous agissez sur un élément, cela aura des répercussions sur un autre. Par exemple, un accueil détestable ou une logistique défaillante impactera toute l’entreprise. C’est pour cela qu’on parle d’une chaîne et comme toute chaîne, sa résistance est égale à celle du maillon le plus faible.
En analysant la chaîne de valeurs, vous vous affranchirez des croyances de l’entreprise, vous verrez ce qu’en interne on ne voit plus, vous découvrirez des pans entiers de services non valorisés et donc non vendus.
En y remédiant, vous créerez vous-même de la valeur.
Michel COURTOIS