Certains parmi nous sont-ils plus chanceux que d’autres, ou savent-ils mieux profiter des opportunités qui se signalent à leur attention par de faibles indices ?
L’avantage de notre métier est qu’il nous fait vivre de nombreuses « expériences clients ». Si on multiplie celles-ci par le nombre de nos consultants, cela donne à nos observations une valeur statistique.
En PME, il n’y a pas de chance ni de hasard favorable, s’il n’y a pas d’audace stratégique ni d’investissement à risque.
La posture de réussite appelle la réussite, l’audace crée des opportunités, les opportunités ouvrent des voies inexplorées, ces voies nouvelles mènent à des gisements que certains exploiteront, et dont la réussite sera qualifiée, après coup, de… chance.
S’agissant du hasard il faut juste l’accepter, à défaut de le définir. Cela signifie que l’on doit-être prêt à toute éventualité dans un plan de croissance. Ceux qui y avaient intégré un grand évènement macro, comme l’a été le Covid, s’en sont mieux tirés que les autres.
Alors la chance et le hasard ont-ils quelque chose à voir avec le business ? À coup sûr !
Une fois que l’on a accepté cet état de fait, il faut essayer de les favoriser et de les attirer. En restant à l’écoute du marché, en cultivant un appétit du risque, en favorisant les initiatives, en finançant des investissements incertains.
Mais ne nous y trompons pas, restera l’intangible, cette impondérable incertitude, qu’aucune approche technocratique ne pourra jamais expliquer et qui fait le sel de l’aventure entrepreneuriale.
Michel COURTOIS