La réussite d’un plan de croissance, une fois la stratégie définie, doit beaucoup à sa mise en œuvre structurée de manière quasiment « industrielle ».

Des actions précises et méthodiques, un processus de développement rigoureux et méticuleux, une mesure systématique de l’efficacité et de la rentabilité des actions… Tout cela contribue à la fluidité des échanges et à l’optimisation du temps/homme/machine.

Le premier bénéfice que le dirigeant peut en retirer est d’ordre psychologique : la satisfaction du travail bien fait parce que tout ce qui pouvait être entrepris l’a été. Il a le sentiment légitime d’avoir agi, d’être passé à l’offensive, de maîtriser son futur : il a, en quelque sorte, rempli ses obligations.

Le second bénéfice est le nouvel état d’esprit qui s’instaure dans l’entreprise. S’il ne se décrète pas, le fait de structurer l’action et de la planifier à long terme contribue à le créer. Je n’ai jamais rencontré d’oppositions franches des salariés à la « structuration », car le lancement d’une telle démarche a le double mérite de sécuriser l’avenir et d’ouvrir de nouvelles perspectives.

Avec une telle démarche, l’expérience prouve que même les réunions de travail gagnent en intérêt et en productivité. Elles ne sont plus un mal nécessaire, au contraire, elles sont mises au service de la bonne exécution du plan.

Si le réseau Wikane a bâti sa réputation sur les stratégies inspirées proposées à ses clients, il a fondé sa réussite sur sa capacité à les implémenter de façon implacable.

Michel COURTOIS