Il n’est pas si fréquent de vivre dans une carrière de dirigeant un phénomène de fond qui ne va pas être provisoire comme une crise, mais un changement permanent et en profondeur de l’environnement économique.
Plutôt que s’en inquiéter, les dirigeants devraient au contraire l’anticiper afin de ne plus envisager leur avenir dans la continuité du passé et de profiter des opportunités que cela va provoquer.
Les grandes innovations surviennent souvent en période de rupture, quand les repères habituels sont chahutés. Ce n’est pas en améliorant la bougie qu’on a inventé l’ampoule électrique.
Ces périodes sont propices à la créativité et au changement de paradigme, cet état qui fait, par exemple, qu’une entreprise banalisée sur un marché en décroissance va découvrir une nouvelle jeunesse en changeant de modèle économique, ou de façon d’aborder son marché, ou encore de présenter son offre.
Les exemples sont légion, en ce moment, d’entreprises qui trouvent de nouveaux relais de croissance en intégrant le « Green » ou l’économie verte dans leur réflexion stratégique, que ce soit dans l’automobile, l’hôtellerie, la restauration, ou l’équipement industriel.
Chez Wikane, cela fait deux ans que nous avons intégré dans nos diagnostics un volet « Green » qui consiste à regarder l’entreprise sous ce prisme nouveau qui est sa contribution à un moindre impact écologique. Toutes ne sont pas à la même enseigne en la matière, mais en revanche toutes gagnent à s’interroger sur un autre futur, une nouvelle façon de travailler ou un modèle de production plus vertueux. Avec une telle approche, les coûts afférents au Green se transforment en profits, les contraintes en avantage différenciateur et les menaces en opportunités.
Avec le recul, ce qui n’était qu’une option à l’origine de la démarche est devenu central dans nos diagnostics tant cette révolution verte change la donne quand on l’intègre positivement dans la stratégie des entreprises.