Ne laissons pas l’histoire bégayer, profitons pour changer !

Vous faites peut-être partie des patrons de PME que la crise a ébranlés, pas uniquement sur le plan économique, mais sur la raison d’être de votre entreprise et de votre action. La crise est un révélateur avant-coureur d’un dysfonctionnement d’un système à bout de souffle. Le monde économique est entré depuis plusieurs années en contraction du fait de l’atteinte des maximas de production des énergies fossiles. Or, chaque pays a fait comme si son PIB n’en serait pas impacté, oubliant que les lois de la physique sont plus fortes que celles de l’économie. La décroissance macro-économique moquée depuis des décennies, à défaut d’avoir été mise en œuvre volontairement, va nous être imposée durablement. Dès lors, quel impact cela peut-il avoir sur le monde des PME, et sur votre réflexion en tant que dirigeant ?
Chez Wikane nous savons depuis longtemps qu’un dirigeant qui réussit est un dirigeant qui s’épanouit à son poste, dont les tâches au quotidien sont sources de plaisir et de valeur ajoutée. Nous savons aussi que cela n’est possible que si la mission de son entreprise est en accord avec ses motivations profondes. Pour nous l’entreprise est au service du dirigeant, pas le contraire. Si tel n’est pas le cas pour vous, cette crise vous donne une occasion unique de redémarrer autrement. Ce serait dommage de la gâcher.

Quelques questions à vous poser si vous souhaitez entrer dans ce processus de réflexion :

La recherche de rentabilité a poussé les entreprises à délocaliser leur production et à fonctionner en flux tendu, la reprise des entreprises dépend en partie du déconfinement des autres pays.

  • Suis-je concerné par cela, comment puis-je retrouver une autonomie de la demande pour ne plus dépendre de facteurs macro-économiques ?

Si le monde entre en décroissance, il est probable que mon marché va se restreindre.

  • Suis-je armé, pour non seulement ne pas suivre la tendance, mais plus encore pour progresser dans un secteur en contraction (savoir-faire, positionnement, différence, valeur ajoutée) ?
Les chaines de valeur entrainent une très forte dépendance entre les entreprises qui en font partie.

  • Mon entreprise est-elle un maillon d’une chaine de valeur locale, régionale, nationale, internationale ? Quelles en sont les caractéristiques, quels enseignements puis-je en tirer ?
La crise a révélé la fragilité des entreprises face un arrêt brutal de l’activité. Sans le soutien de l’état beaucoup auraient disparu en moins de quelques semaines.

  • Mon entreprise est-elle assez capitalisée ? Sinon quelles solutions puis-je mettre en place pour y remédier ?
Le confinement a fait prendre conscience à beaucoup du superflu de certains achats, du consumérisme débridé de notre époque.

  • Ce recentrage des priorités des consommateurs, qui sans doute sera durable, fait-il craindre un impact sur mon activité ? Comment je réoriente ma fabrication ou mon livrable vers des produits ou services qui ne seront pas banalisés 

Si je suis sur un marché de niche ou contraint, sa contraction peut impacter mon CA.

  • Comment-puis je maintenir, voire augmenter ma rentabilité, avec un CA qui décroit ?
Les énergies fossiles sont le carburant des outils mécaniques et instruments technologiques que nous avons créés pour nous remplacer au centuple et faire face à nos besoins croissants. Le rejet de gaz à effet de serre dans l’atmosphère en est la conséquence.

  • Quelle est ma contribution à ce désastre ? Quelle option puis-je prendre pour en limiter les effets ?
Un monde en décroissance, est un monde dangereux car il perturbe les équilibres économiques et sociaux.

  • A mon échelle, motiver des collaborateurs était déjà difficile. Quelle vision, dois-je développer, quelle répartition équitable de mes gains dois-je mettre en œuvre pour fédérer mes équipes autour de mon projet ?
  • Comment libérer les énergies en sortant du one man show* et en rendant de l’autonomie à mes collaborateurs ?
Me donner un nouvel objectif et une nouvelle stratégie est un premier pas, mais entre les décisions et la mise en œuvre, il y a la mer.

  • Comment j’industrialise mes plans pour en garantir l’implémentation ?
  • Comment j’évite l’impréparation en anticipant les seuils pour mieux les franchir ?
Depuis plus d’un an nous abordions ces sujets sur notre blog, nous ne pensions pas être rattrapés si vite par l’actualité. L’urgence a une vertu, elle force à se mobiliser et à se recentrer sur l’essentiel, dès lors que, par facilité, on ne décide pas de repartir comme avant pour rattraper le business perdu. Aussi, si comme nous, redémarrer « autrement » raisonne en vous, contactez-nous, nous aurons plaisir à échanger sur tous ces sujets.

Michel COURTOIS

*One man show : omni présence du dirigeant dans le business de l’entreprise, dépendance de l’entreprise à son action.