Chez WIKANE, nous avons toujours pensé que les crises étaient une opportunité pour les patrons de PME. Au-delà du cliché, nous l’avons vérifié et nous en avons fait un moteur de développement.
Que nous apprend la crise ?
- Que nous étions le plus souvent insuffisamment dotés de fonds propres,
- Que nous étions aussi à la merci d’une crise économique plus classique et de moindre gravité,
- Que nous passions notre vie à courir après le CA, les clients, la trésorerie,
- Que nous ne prenions pas le temps de nous poser pour faire un point et préparer l’avenir,
- Que nous étions épuisés tant nous n’étions pas alignés sur nos motivations profondes,
- Que nous étions de piètres manageurs car nous ne savions pas motiver nos équipes.
La liste pourrait être plus longue…
Tout cela nos clients le savaient car nous les avions préparés à diriger autrement. Force est de constater qu’ils s’en sortiront bien mieux que les autres.
Et si on regardait la crise autrement que comme une catastrophe ?
Tous ces enseignements, si on sait les transformer positivement, vont permettre aux entreprises bien accompagnées, de redémarrer autrement, avec un dirigeant :
- Aligné sur ses motivations profondes,
- Doté d’une vision qui donne le cap,
- Tourné vers un objectif ambitieux qui tienne compte des valeurs incarnées,
- Mettant en œuvre une stratégie inspirée qui lui permette de l’atteindre.
Ces mêmes dirigeants vont se concentrer sur l’essentiel en commençant par eux. En ne faisant plus que ce qu’ils aiment et donc ce qu’ils font de mieux. En se concentrant sur les tâches à plus forte valeur ajoutée, en s’occupant par exemple de l’avenir de leur entreprise et donc des clients à conquérir : les prospects.
Mais pas seulement. Cette action s’appuiera :
- Sur un positionnement puissant qui mettra en avant les forces de l’entreprise mais surtout ses différences,
- Sur une image fortement incarnée qui rassurera les prospects et fidélisera les clients et les collaborateurs,
- Sur un process organisationnel inspiré de l’industrie qui donnera 100 % de chance à l’entreprise de réussir ses plans,
- Sur un projet fédérateur qui mobilisera les énergies et augmentera la productivité.
A bien y regarder cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose ?
Ne voyez-vous pas un lien entre ce que vous pouvez retirer de la crise et un investissement stratégique ?
Le mot est lâché, INVESTISSEMENT!
Supposons que vous considériez les pertes engendrées par la crise comme un investissement. Après tout un investissement a vocation à permettre une nouvelle création de valeur. Ce sera le cas si vous ne gâchez pas la crise et que vous vous en servez comme tremplin.
Or qui dit investissement dit amortissement et qui dit amortissement dit financement moyen terme, le PGE en est une illustration. Certes la comptabilité orthodoxe ne le permet pas mais en théorie le raisonnement tient.
Si on continue le raisonnement, que vaudront 3 à 6 mois de baisse d’activité sur la durée d’un plan quinquennal de croissance, surtout si cette perte n’est plus considérée comme une charge mais comme un investissement à fort potentiel.
Bien sûr, cela ne nous exonère pas de trouver des ressources de trésorerie à court terme pour passer l’obstacle. Mais une fois ces financements obtenus, qu’il faudra compléter pour financer un vrai plan de rebond, la crise que traverse votre entreprise sera effacée dès lors que la crise sanitaire sera terminée.
La crise sanitaire oui sans aucun doute aura été une catastrophe, mais ce que vous en aurez fait aura été sûrement votre meilleure opportunité de dirigeant.
Michel Courtois