Ce qui change avec cette crise, c’est qu’elle nous est imposée pour des raisons sanitaires. Les gouvernants de tous les pays ont choisi les vies plutôt que le business, même s’il est probable que les dégâts dans l’économie qui résulteront de cet arbitrage feront plus de morts que l’épidémie elle-même.
Le problème est qu’on commence à comprendre que le confinement n’aura rien réglé à long terme et donc qu’on en a encore pour des mois avant de voir la sortie du tunnel.
Le problème est qu’on commence à comprendre que le confinement n’aura rien réglé à long terme et donc qu’on en a encore pour des mois avant de voir la sortie du tunnel.
Quid alors pour les dirigeants de PME ? Aujourd’hui ils subissent le fait qu’ils ne savent pas quand et comment on pourra redémarrer. C’est la grande différence avec les autres crises où même si le contexte était difficile, il y avait toujours un chemin, fut-il étroit, pour s’y faufiler.
Quand on fait le choix d’être patron, c’est pour être maitre de son destin. Aujourd’hui pour eux, pour nous, c’est la double peine. Plus de business du jour au lendemain et des perspectives de redémarrage qui s’éloignent chaque jour.
Je pense donc que la seule façon de reprendre son destin en main c’est de faire une croix sur 2020, bâtir une stratégie de rebond sur 2021 et mettre en place un plan d’action pour tenir jusque-là.
En agissant ainsi, tout ce qui sera fait sur 2020 sera du « plus business », une autre façon de voir la bouteille à moitié pleine, tandis que ce qui aurait dû manquer aura été couvert par les ressources mises en place.
L’avantage de cette approche est de se déstresser face une situation contre laquelle on ne peut rien, tout en se mobilisant positivement pour repartir à fond quand le contexte le permettra à nouveau.
Chez Wikane nous sommes rompus à l’exercice, car pour chaque mission nous définissons les ressources nécessaires pour passer sereinement la période de préparation de l’action, avant que nos plans de croissance donnent à plein.
Cette approche adaptée au contexte actuel se fait en 6 temps :
- Limiter les conséquences de la crise (économies, report de charges, sollicitation des aides),
- Ralentir ses effets (restructuration, renégociation fournisseurs, étalement des crédits),
- Mobiliser les ressources (humaines et financières),
- Préparer l’offensive (back office commercial et plans industrialisés de recherche de clients),
- Segmenter les offres et marchés (arbitrage et choix budgétaires),
- Passer à l’offensive (canaliser et concentrer les forces sur des objectifs à fort ROI).
En ce moment le discours commercial est inaudible, nous ne sommes d’ailleurs pas en prospection active car nous sommes très occupés à aider nos clients, mais nous ne sommes pas différents des autres, nous devons préparer l’avenir et continuer à échanger avec notre marché.
Peut-être faites-vous partie des patrons, sidérés par la brutalité de l’arrêt de l’économie, qui ont pris conscience de l’hérésie de certains de leurs engagements passés. Des dirigeants qui ont aujourd’hui du temps devant eux pour réfléchir à une autre façon d’agir dans le futur, en ligne avec leurs finalités profondes, et la recherche d’une sécurité légitime de leur patrimoine professionnel.
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